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Un langage parlé avec des objets

Peter Krogh
Wed Apr 29 2020

L’une des caractéristiques du nouveau langage imagé est qu’il est parlé au moyen d’objets. L’image, qu’elle soit fixe ou animée, est un objet numérique et doit être transmise pour que la « parole » puisse avoir lieu. Cela crée quelques corollaires importants :

Stockage accessible

Vous devez avoir accès à l’image pour pouvoir l’utiliser. Vous ne pouvez pas paraphraser une photo ou une vidéo : soit vous l’avez, soit vous ne l’avez pas. Il est donc essentiel de disposer d’un référentiel robuste, accessible et consultable pour vos images.

Centralisation des images

Si vous devez importer des images provenant de plusieurs sources, le référentiel doit pouvoir accueillir des collectes provenant de plusieurs sources. Il peut s'agir de plusieurs appareils photo que vous possédez (votre téléphone, votre reflex numérique, etc.) ou de collectes auprès de plusieurs personnes.

Accès contrôlé pour les autres

Si vous souhaitez permettre à plusieurs personnes d’utiliser vos images, vous devrez autoriser chacune d’entre elles à accéder au référentiel. La plupart des gens ne veulent pas tout donner sans restrictions, un accès contrôlé est donc nécessaire.

Fonctionnalités de marquage, de recherche et de filtrage

Avec la multiplication massive des images, il est essentiel de trouver la bonne parmi les nombreux fichiers stockés.

Gestion des droits et des autorisations

Le cadre juridique des photos et des vidéos est bien plus complexe que celui des textes. Chaque image peut être soumise à des restrictions de droits d'auteur, et les personnes ou les biens apparaissant sur les images peuvent être soumis à des limitations de droits.

Qualité d'image et transcodage

La parole textuelle est très résiliente. Tant que vous disposez d’une copie des mots sous une forme ou une autre, il est possible de déployer la parole dans sa plus haute qualité. Cependant, si vous gérez mal un fichier image et en dégradez la qualité, il se peut qu’il n’y ait aucun moyen de le récupérer. Le redimensionnement, le reformatage, le changement de couleur ou l’envoi via plusieurs appareils ou logiciels peuvent tous endommager les médias lorsqu’ils sont effectués de manière incorrecte. Tous les défis énumérés ci-dessus sont les mêmes que ceux auxquels les photographes et les vidéastes ont été confrontés au début de la révolution numérique. Maintenant que le reste de la société parle le langage de l’imagerie, ces défis deviennent des défis pour tout type de communication, et ils se multiplient tous de manière exponentielle à grande échelle. Certains des défis énumérés ci-dessus ne peuvent être résolus que dans la partie cloud d’un système DAM (stockage accessible, collecte, accès). Certains de ces défis ne peuvent être résolus qu’au niveau de la gouvernance (politiques de droits et de taxonomie), et certains doivent être intégrés à toutes les parties du système (taxonomie, droits et gestion des objets).Ce message est adapté deLe livre DAM 3.0, qui énonce ces principes de manière exhaustive.

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